lundi 30 mai 2011

En attendant le mercredi 15 juin 2011...

LE LIVRE VIENT DE PARAÎTRE !


Les éditions L’Âge d’Homme vous invitent au prochain « mercredi de la rue Férou »
le 15 juin 2011 (17h à 21h)

soirée Vladimir Volkoff (1932-2005)
parution de Douce orthodoxie
livre inédit

Vladimir Volkoff, Douce orthodoxie, préface Lydwine Helly, Lausanne, L’Âge d’Homme, coll. Archipel slave, 215 p. 12 euros.







à Cent exemplaires numérotés de Douce orthodoxie seront mis en vente exceptionnelle à la librairie L’Äge d’Homme de la rue Férou du 15 juin au 30 juin 2011, puis dans toutes les librairies à partir du 1er septembre 2011.

Homme de fidélité, nourri des Pères grecs et de Dostoïevski, Volkoff a tissé une œuvre où l’orthodoxie a croisé tous les thèmes qui habitaient l’écrivain. Et de manière intrinsèque, son entrée en littérature était ordonnée par son christianisme. Témoin cette note où il explique l’extraordinaire pseudonyme qu’il avait choisi « Lavr Divomlikoff », une anagramme en forme de devise puisque « Divomlikoff » signifie « l’imprimerie miraculeuse ».
C’est le fil rouge qui nous tiendra lieu de repère dans cette anthologie de textes regroupés en sept parties : 1. Je crois ; 2. Les couleurs de l’orthodoxie ; 3. Littérature et conversion ; 4. Fidélité ; 5. Rencontre ; 6. Amitié pour les anges ; et pour terminer, 7. Confession. Avec des extraits de romans, de pièces de théâtre, de nouvelles, d’essai, des articles, des dessins – et des inédits.

Présentation. Archives sonores. Débats. Dédicace.

En présence de Vladimir Dimitrijevic, fondateur et directeur des éditions L’Age d’Homme


Pour tout renseignement, consulter le blog :
http://librairieagedhomme5rferouparis.blogspot.com/
Librairie L’Âge d’Homme 5 rue Férou - 75006 Paris - 01 55 42 79 79
M° St-Sulpice ou Mabillon
courriel : lagedhomme@orange.fr












Liste des œuvres de Vladimir Volkoff

Les Vers Centaures de P.S. Porohovchikov (rédaction finale de Vladimir Volkoff), essai, Le Puy, Les Cahiers du Nouvel Humanisme, 1952. 62 p.
L’Agent triple, roman, Paris, Julliard, 1962. 219 p.
Métro pour l’Enfer, science-fiction, Paris, Hachette, 1963. 256 p. (Prix Jules Verne 1963) ; Lausanne, Âge d’Homme, 2005.
La civilisation française (sous le pseudonyme de Victor Duloup), manuel, New York, Harcourt, Brace and World, 1970. 327 p.
Les Mousquetaires de la République, roman, Paris, La Table Ronde, 1964. 320 p.
Les trois scorpions (sous le pseudonyme de Rholf Barbare), roman, Paris, Albin Michel, 1965. 210 p.
Le Trêtre (sous le pseudonyme de Lavr Divomlikoff), roman, Les Hautes-Plaines-de-Mane, Robert Morel, 1972. 340 p. ; sous le nom de Vladimir Volkoff, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1983 ; Paris, Presses-Pocket, 1985.
L’Enfant posthume (sous le pseudonyme de Lavr Divomlikoff), roman, Les-Hautes-Plaines-de-Mane, Robert Morel, 1972. 166 p. ; Lausanne, L’Âge d’Homme, 1990.
Tchaïkovsky : a self portrait, biographie, Boston-Londres, Crescendo publishing Company / Robert Hale, 1975. 348 p.
Vers une Métrique française, essai, Columbia South Carolina, French Literature Publications Company, 1977 (repris par Summa, Birmingham Alabama). 200 p.
Le Retournement, roman, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1979. 360 p. (Prix Chateaubriand 1979) ; rééd. avec une préface « Un quart de siècle après », Lausanne, L’Âge d’Homme, 2005.
Les Humeurs de la Mer, tétralogie romanesque : Olduvaï, La Leçon d’anatomie, Intersection, Les Maîtres du temps, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1980. 457 p. ; 456 p. ; 437 p. ; 441 p.
Le Complexe de Procuste, essai, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1981. 189 p.
Vladimir le Soleil rouge, biographie, Paris-Lausanne, Julliard/L’Age d’Homme, 1981. 410 p.
L’Exil est ma patrie, entretiens avec Jacqueline Bruller, Paris, Le Centurion, 1982.
Une Histoire surannée quelque peu, récit, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1982. 54 p.
Le Tire-bouchon du bon Dieu, science-fiction, Paris, Presses-Pocket, 1982. 223 p.
Le Montage, roman, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1982. 348 p. (Grand Prix du roman de l’Académie française 1982).
Tchaïkovsky, Paris-Lausanne, Julliard/L’Age d’Homme, 1983. 441 p.
L’Amour tue, comédie, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1983. 168 p.
La Guerre des pieuvres, science-fiction, Paris, Presses-Pocket, 1983. 184 p.
Yalta, tragédie, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1983. 155 p.
Lawrence le Magnifique. Essai sur Lawrence Durrell et le roman relativiste, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1984. 140 p.
The Underdog Appeal, Macon (Georgia), Renaissance Press, 1984. 229 p.
Lecture de l’évangile selon saint Matthieu, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme,1985. 243 p.
Le Professeur d’histoire, roman, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1985. 254 p.
La Désinformation, arme de guerre, textes de base présentés par Vladimir Volkoff, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1986. 274 p.
Nouvelles américaines, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1986. 241 p.
Du Roi, essai, Paris-Lausanne, Julliard/L’Âge d’Homme, 1987. 88 p.
L’Interrogatoire, roman, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1988. 200 p.
Le Mistère de saint Vladimir, théâtre, Lausanne, L’Âge d’Homme,1988. 67 p. (Prix Alfred de Vigny).
Les Hommes du Tsar, roman, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1989. 408 p.
Vladimiriana, recueil d’articles sur saint Vladimir, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1989. 106 p.
Le Bouclage, roman, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1990. 588 p.
La Trinité du Mal, ou Réquisitoire pour servir au procès posthume de Lénine, Trotsky, Staline, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1991. 117 p.
La Chambre meublée, roman, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1991. 166 p.
La Bête et le Venin ou la Fin du Communisme, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1992. 168 p.
Vladimir Krasnoïe Solnychko/Vladimir le soleil radieux, illustration Paul Teng, bande dessinée, Saint-Pétersbourg, Lombard, 1992. (Prix de la bande dessinée chrétienne 1992).
Les Faux Tsars, roman, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1992. 480 p.
Œdipe, théâtre, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1993. 71 p.
Le Berkeley à cinq heures, roman, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1993. 281 p. (Prix de la Ville d’Asnières 1994).
Alexandra, roman en collaboration avec Jacqueline Dauxois, Paris, Albin Michel, 1994. 523 p.
Peau-de-bique, récit, Paris, Hachette, 1994. 252 p.
Alexandre Nevsky, illustrations Paul Teng, bande dessinée, Bruxelles, Le Lombard, 1995.
Théâtre I : L’Interrogatoire - Le Réquisitoire, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1995. 125 p.
Le Grand Tsar Blanc, roman, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1995. 402 p.
Lecture des évangiles selon saint Luc et sait Marc, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1996. 234 p.
La Crevasse, roman, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1996. 178 p.
Chroniques angéliques, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1997. 345 p.
Il y a longtemps mon amour, roman, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’Homme, 1999. 156 p.
Petite Histoire de la Désinformation, essai, Paris, Le Rocher, 1999. 289 p.
Désinformation: flagrant délit, essai, Paris, Le Rocher, 1999. 149 p.
L’Enlèvement, roman, Paris, Le Rocher, Paris 2000. 509 p.
Manuel du politiquement correct, essai, Paris, Le Rocher, 2001. 175 p.
Opération Barbarie, roman suivi d’une postface, Paris, Les Syrtes, 2001. 233 p.
La Garde des ombres, souvenirs, Paris-Lausanne, Fallois/L’Âge d’homme, 2001, 214 p.
Conte d’Ivan le Nigaud, de la belle Vassilissa et du carrefour magique, illustré par Dragan Bosnić, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2001. 55 p.
Désinformations par l’image, album, Paris, Le Rocher, 2001. 127 p.
Charme slave, théâtre, Paris, L’Âge d’Homme, 2002. 126 p.
Le Contrat, roman, Paris, Le Rocher, 2002. 193 p.
La Grenade, roman, Paris, Les Syrtes, 2002. 94 p.
Pourquoi je suis moyennement démocrate, essai, Paris, Le Rocher, 2002. 100 p.
Le Complot, roman, Paris, Le Rocher, 2003. 434 p.
Lecture de l’évangile selon saint Jean, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2004. 276 p.
L’Hôte du pape, roman, Paris, Le Rocher, 2004. 334 p.
Pourquoi je serais plutôt aristocrate, Paris, Le Rocher, 2004. 250 p.
Les Orphelins du Tsar, roman, Paris, Le Rocher, 2005. 290 p.
Le tortionnaire, roman, Paris, Le Rocher, 2006. 292 p. (posthume).
L’Hôte du pape, théâtre, Paris, Le Rocher, 2006. 127 p. (posthume)
La désinformation vue de l’Est, Paris, Le Rocher, 2007. 140 p. (posthume).
Douce orthodoxie, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2011. 215 p. (posthume).

jeudi 19 mai 2011

En attendant le samedi 28 mai 2011...

Programme de la rencontre « Poésie » à la librairie L’Âge d’Homme (5 rue Férou, 75006 Paris),
le samedi 28 mai 2011 (16h-18h)
à Poésie épique
Petar II Petrović NJEGOŠ (1813-1851), La couronne de la Montagne/Gorski Vijenac, édition bilingue, traduit du serbe par Vladimir André Cejovic et Anne Renoue, Lausanne, L’Âge d’Homme, collection des « Classiques slaves », 360 pages. 28 euros. ISBN : 978-2-8251-1471-1.

Invités : Komnen Becirovic ; Vladimir Cejovic ; Thierry Jolif ; Sarah Jalabert ; Anne Renoue.
Programme
:
16h Komnen Becirovic présente La Couronne de la montagne 16h 10 Lecture par Sarah Jalabert
16h 20 Anne Renoue (co-traductrice)
16h 30 Lecture par Sarah Jalabert
16h 45 Vladimir Cejovic (co-traducteur)
17h Lecture de Sarah Jalabert
17h 15 Thierry Jolif, lecture de La Couronne de la montagne
17h 30 Lecture par Sarah Jalabert



SOIREE POESIE à LA RUE FEROU
Le samedi 28 mai 2011 (16h-18h), soirée poésie. Présentation de La couronne de la Montagne de Petar II Petrović Njegoš, à la Librairie L’Âge d’Homme, 5 rue Férou, 75006 PARIS, en présence des traducteurs et de l’éditeur.

Petar II Petrović NJEGOŠ, La couronne de la Montagne/Gorski Vijenac, édition bilingue, traduit du serbe par Vladimir André Cejovic et Anne Renoue, Lausanne, L’Âge d’Homme, collection des « Classiques slaves », 360 pages. 28 euros. ISBN : 978-2-8251-1471-1.
http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-8251-1471-1&type=47&code_lg=lg_fr&num=0

le samedi 28 mai 2011 (16-18h)

Présentation de La Couronne de la Montagne de Petar II Petrović Njegoš
Lectures - Débats - Dédicaces

Avec Vladimir Cejovic et Anne Renoue (traducteurs)
Komnen Bećirović (écrivain) ;Thierry Jolif (essayiste, directeur de Tropinka)
et des lectures de Sarah Jalabert (comédienne, écrivain)

En présence de Vladimir Dimitrijević, fondateur et directeur des éditions L’Âge d’Homme

Petar II Petrović Njegoš (1813-1851) est un prince, évêque et poète, qui a régné sur les Monténégrins dès l’âge de 17 ans. En 1846, le prince poète commence à écrire La Couronne de la Montagne qui sera éditée en 1847 à Vienne. C’est un drame poétique de 2820 vers, chant « épique, lyrique et dramatique », selon Henri de Régnier, dans la préface qu’il donne en 1917 de la première édition (traduction de Divna Veković, sous le titre Les Lauriers de la Montagne).
Le poème relate la lutte de son ancêtre, le prince Danilo Ier (1697-1735), premier évêque du Monténégro, pour l’indépendance de son pays contre la domination ottomane. Njegoš célèbre les valeurs héroïques du courage et de la loyauté, l’amour farouche de la liberté, et il fustige les renégats qui se sont soumis à une religion « étrangère » et ont renié la foi dans laquelle ils avaient été élevés et nourris : « Croix et Croissant, deux terribles symboles », un vers qui n’est pas sans résonnance...
La présente édition propose pour la première fois au public un texte qui respecte la prosodie de l’œuvre originale, et permet d’en saisir toute la vigueur et l’intensité poétique à travers le rythme des décasyllabes qui fut celui des grands textes épiques du Moyen Âge. Le poème est assorti de notes et commentaires pour permettre au lecteur français d’en comprendre les aspects historiques et populaires.
Le Gorski Vijenac est l’œuvre majeure du poète et prince-évêque, Petar II Petrović Njegoš. L’édition bilingue offre aux lecteurs du français, comme à ceux du serbe, un classique appartenant à l’ethno-romantisme européen du XIXe siècle, et un chef-d’œuvre de la littérature universelle.
Les traducteurs ont choisi de présenter en préface un extrait du livre d’Isidora Sekulić (1877-1958), célèbre poétesse et écrivain serbe, À Njegoš, un livre de profonde dévotion, qui trace un portrait sensible et vivant du Prince-évêque, Petar Petrović Njegoš.


Vladimir Cejovic, poète et traducteur, est né à Paris, de parents serbes. Il écrit dans les deux langues. Il a obtenu en 1995, le Prix de Poésie de la Vocation, à l’unanimité du jury, pour Les limbes orphelins. Il a publié deux ouvrages à L’Âge d’Homme : Les Fêlures sauvages ; Prométhée ou la neuve humanité.
Anne Renoue, professeur de lettres classiques à Paris et en région parisienne, a quitté l'enseignement pour se consacrer à des travaux plus spécifiquement littéraires : participation aux éditions de poésie Obsidiane et à la revue du même nom, adaptations théâtrales et cinématographiques, collaboration à des traductions de textes de littérature italienne et yougoslave.

Soirée Poésie à la librairie L’Âge d’Homme de la rue Férou

le samedi 28 mai 2011 (16-18h)

Présentation de La Couronne de la Montagne de Petar II Petrović Njegoš
Lectures - Débats - Dédicaces

Avec Vladimir Cejovic et Anne Renoue (traducteurs)
Komnen Bećirović (écrivain) ;Thierry Jolif (essayiste, directeur de Tropinka)
et des lectures de Sarah Jalabert (comédienne, écrivain)

En présence de Vladimir Dimitrijević, fondateur et directeur des éditions L’Âge d’Homme



Petar II Petrović Njegoš


La PoÉsie en fÊte place Saint-Sulpice (Marché de la Poésie, 27-30 mai 2011).
À l’issue de la soirée, les deux traducteurs Vladimir Cejovic et Anne Renoue signeront leurs livres.

Autres traductions de Vladimir CejoviĆ et Anne Renoue :
Prose et poésie :
Borislav Stanković, Pays natal ; Peuple de Dieu, suivi de Jours anciens
Miloš Tsernianski, Ithaque, poèmes et commentaires ; Michel Ange, une méditation ; Récits au masculin.
Théâtre :
Dušan Kovačević, Le Professionnel ; Les Marathoniens font leur tour d'honneur
Cinéma :
Jacques Fieschi, La Californie
Milos Radović, Falling into paradise
Emir Kusturica, La Vie est un miracle (scénarios, sous-titres et dialogues) ; Promets-moi (scénarios, sous-titres et dialogues) ; Où suis-je dans cette histoire ? (autobiographie, parue aux éditions Jean-Claude Lattès, 2011).



Pour tout renseignement, consulter le blog :
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Librairie L’Âge d’Homme 5 rue Férou - 75006 Paris - 01 55 42 79 79
M° St-Sulpice ou Mabillon
courriels : lagedhomme@orange.fr / lydwine.helly@free.fr

mercredi 4 mai 2011

En attendant le mercredi 18 mai 2011...

























































Regardez le document d'arrchives de la TV Suisse Romande (1982). Invité : Vladimir Dimitrijevic (35')




http://archives.tsr.ch/player/editionromande-agedhomme




Les éditions l’Âge d’Homme vous invitent au prochain « mercredi de la rue Férou » le 18 mai 2011 (18h à 20h)
nous fêterons les nouveautés de la collection Slavica
autour de trois jeunes chercheurs

Annick Morard, De l’émigré au déraciné. La « jeune génération » des écrivains russes, entre identité et esthétique (Paris, 1920-1940)
Fanny Mossière, Le diable et l’artiste. La littérature et la peinture symbolistes en Russie
Geneviève Piron, Léon Chestov. Philosophe du déracinement

Présentation. Débats. Dédicace.
En présence de Vladimir Dimitrijevic, fondateur et directeur des éditions L’Age d’Homme.
Pour tout renseignement :













Librairie L’Âge d’Homme 5 rue Férou - 75006 Paris - 01 55 42 79 79
M° St-Sulpice ou Mabillon
courriel : lagedhomme@orange.fr ; lydwine.helly@free.fr

Nouveautés :

Annick Morard, De l’émigré au déraciné. La « jeune génération » des écrivains russes, entre identité et esthétique (Paris, 1920-1940). 400 pages. 35 euros.
http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-8251-4059-8&type=67&code_lg=lg_fr&num=211













Durant l’entre-deux-guerres, Paris connaît une formidable émulation intellectuelle, artistique et littéraire, indissociable du pluriculturalisme qui caractérise à cette époque la capitale française. A l’exception de quelques figures de proue qui ont très tôt éveillé l’attention du public et des spécialistes (Ivan Bounine ou Vladimir Nabokov), le rôle joué par la communauté russe en exil durant cette période reste aujourd’hui encore méconnu. Certains poètes et prosateurs auront longtemps espéré qu’on entende enfin leur histoire, leurs revendications, leurs manifestes et déclarations esthétiques ; la postérité s’en souviendra comme de « la génération passée inaperçue ». Parce qu’elle s’est choisi une autre voie que celle tracée par l’élite intellectuelle russe à Paris, parce qu’elle a refusé de sacrifier à une Russie impalpable la filiation européenne dans laquelle elle souhaitait inscrire ses œuvres, cette « jeune génération » est restée dans les marges de l’histoire littéraire russe du XXe siècle.
C’est l’originalité de l’affirmation identitaire et esthétique de ces auteurs – tels Ekaterina Bakounina, Serge Charchoune, Iouri Felzen, Gaïto Gazdanov ou encore Boris Poplavski – qu’a voulu mettre en lumière Annick Morard. S’éloignant des perspectives classiques d’analyse, elle refuse de partir du constat habituel d’invisibilité de ces écrivains. Elle préfère s’interroger sur le rapport de ceux-ci à la France et à sa littérature, étudier le glissement qu’ils opèrent d’un discours générationnel vers un discours du Moi, et envisager leur vie et leurs œuvres sous l’angle d’un déracinement assumé, plutôt que sous celui du sentiment nostalgique. Cet ouvrage est la première étude en français consacrée à la « jeune génération » des écrivains russes à Paris, dans les années 1920 et 1930.
Annick Morard est maître-assistante à la Faculté des Lettres de l’Université de Genève, où elle enseigne la littérature russe. Cet ouvrage est issu de sa thèse de doctorat, défendue en juin 2009, pour laquelle elle a obtenu le prix Aksenenko.

Fanny Mossière, Le diable et l’artiste. La littérature et la peinture symbolistes en Russie. 534 pages. 35 euros.













http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-8251-3905-9&type=40&code_lg=lg_fr&num=91
Cet ouvrage est une plongée dans l’atmosphère « démoniaque » qui régnait en Russie au passage du XIXe au XXe siècle. A l’heure où la Russie, tout comme l’Europe, connaît un vif engouement pour l’ésotérisme, l’occultisme et la théosophie, les écrivains et les artistes s’emparent de la figure diabolique et l’adaptent à leur époque. Après le diable grandiose et solitaire de la période romantique, les symbolistes transforment ce personnage, l’incarnant en des avatars tantôt majestueux, tantôt mesquins. Dans cette étude, Fanny Mossière affirme que la représentation symboliste du diable se caractérise par un « brouillage » : toujours ambigu, insaisissable, différent, le démon ne se laisse pas facilement percevoir. L’auteur étudie deux romans essentiels pour la période symboliste, L’Ange de feu de Valeri Brioussov et Un démon de petite envergure de Fedor Sologoub. Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov, plus tardif, est vu comme s’inscrivant dans la lignée du mouvement symboliste, tant au niveau stylistique que pour sa démonologie débridée. Une analyse de l’œuvre picturale de Mikhaïl Vroubel, en particulier de son Démon, complète ce « portrait du diable » à l’orée du XXe siècle.
Fanny Mossière a soutenu sa thèse de doctorat à l’Université de Lausanne en 2007. Traductrice et spécialiste de la littérature russe du début du XXe siècle, elle travaille aujourd’hui aux éditions Noir sur Blanc, à Lausanne.

Geneviève Piron, Léon Chestov. Philosophe du déracinement. 456 pages. 37 euros.













http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-8251-3976-9&type=47&code_lg=lg_fr&num=0
Léon Chestov (1866-1938) est une grande figure de la pensée existentielle. Derrière les présupposés rationnels, il dénonce une position métaphysique fondée sur la résignation. Pour lui, la véritable philosophie est révolte : elle naît de la conscience tragique. Opposant le malheur du « penseur privé » Job aux idées générales de Hegel, Chestov explore les pensées les plus incandescentes, les plus paradoxales, dissimulées derrière les systèmes des philosophes dans l’histoire. Ses « pérégrinations à travers les âmes » le conduisent à faire éclater la synthèse entre pensées grecque et judéo-chrétienne en retrouvant un pouvoir caché dans les paroles bibliques. Au-delà des « évidences », il désigne une « seconde dimension de la pensée », liée à une liberté absolue, fondée en Dieu, pour qui « rien n’est impossible ».
L’ouvrage de Geneviève Piron explore la genèse de cette pensée tragique, ancrée dans le XXe siècle et plus que jamais actuelle. Pour la première fois, on y voit réconciliées les deux « périodes » de l’œuvre du philosophe russe : son rattachement à « l’Age d’argent », en Russie, et sa période de maturité, dans la France de l’entre-deux-guerres. Etudiant des matériaux d’archives inédits, l’auteur nous présente un nouveau visage du philosophe cultivant le mystère ; et éclaire ses démarches de penseur, d’exégète et d’écrivain.
Geneviève Piron enseigne la langue et la civilisation au centre genevois du Smith College (Université de Northampton). Elle est l’auteur du catalogue de l’exposition Goulag, le peuple des zeks et prépare une Encyclopédie littéraire de la vie quotidienne soviétique (projet soutenu par le FNSRS).