lundi 30 janvier 2012

En attendant le mercredi 15 février 2012 : soirée philosophique...

Lire le bel article de Patrick Kéchichian dans la Croix sur les 2 volumes parus des Oeuvres complètes de Charles-Albert Cingria :






Les éditions L’Âge d’Homme vous invitent au prochain
« mercredi de la rue Férou »
le 15 février 2012 (18h-20h)
à la librairie L’Âge d’Homme

NOUS FETERONS LA COLLECTION PHILOSOPHIQUE DE L’AGE D’HOMME
« ETRE ET DEVENIR »
DIRIGEE PAR
FRANÇOIS FELIX ET PHILIPPE GROSOS

Présentation. Débat. Dédicaces

Invités : Pr Bernard Andrieu (université de Nancy), Pr François Félix (université de Lausanne), Pr Philippe Grosos (université de Poitiers)

Donner à la philosophie l’espace et l’audience qui lui reviennent, la reconnaître pour « le témoignage de l’esprit » n’est pas et n’a jamais été une tâche aisée, mais elle a toujours été menée avec enthousiasme pour ceux qui s’y sont consacrés. C’est là ce qui tout d’abord justifie cette collection fondée en septembre 2007.
La première difficulté à publier de la philosophie tient à la philosophie elle-même, à sa diversité comme à ses exigences. De ce point de vue, « être et devenir » ne sont pas seulement des concepts traditionnels et fondamentaux de la culture philosophique, ils décrivent tout aussi bien ce à quoi celle-ci ne cesse d’être confrontée. C’est pourquoi il lui faut.
Cette collection entend tenir compte de la philosophie dans sa tradition et dans ce qu’elle ne cesse de faire surgir. En conséquence, nous nous proposons de promouvoir les essais originaux et les études historiques, les traductions d’œuvres du patrimoine autant que les rééditions d’ouvrages ayant pu marquer leur époque. Et parce que penser en philosophe est une tâche exigeante, cette collection ne craint pas de publier des études sinon difficiles du moins soutenues, pour peu qu’elles aient un clair souci d’intelligibilité. Paradoxes et controverses n’ont pour nous rien d’effrayant : ils sont l’expression de la pensée philosophique.



Titres parus dans la collection « Être et devenir » :
Bernard Andrieu, Le monde corporel. De la constitution interactive de soi, 2010 ; Rudolph Carnap, Construction et réduction. Textes inédits sur le physicalisme (1922-1955), éd. Bernard Andrieu et François Félix, 2011 ; Philippe Grosos, L’existence musicale. Essai d’anthropologie phénoménologique, 2008 ; Philippe Grosos, Questions de système. Etudes sur la métaphysique de la présence à soi, 2008 ; L’ironie du réel, 2009 ; François Félix, Schopenhauer ou les passions du sujet, 2008 ; Henri Maldiney. Phénoménologie et sciences de l’homme, dir. François Félix et Philippe Grosos, 2010 ; Karl Popper, Question de méthode en psychologie de la pensée, trad. de l’allemand par François Félix, introduction de Bernard Andrieu et François Félix, 2011 ; La réception croisée de Hegel en Allemagne et en France au XIXe siècle, dir. François Félix et Philippe Grosos, 2011.

Pour tout renseignement, consulter le blog : http://librairieagedhomme5rferouparis.blogspot.com/
Librairie L’Âge d’Homme 5 rue Férou - 75006 Paris 01 55 42 79 79 M° Saint-Sulpice
lydwine.helly@free.fr 06 75 87 17 02

La collection « Être et devenir » à L’Age d’Homme (10 volumes parus depuis 2008)

Bernard Andrieu, Le monde corporel. De la constitution interactive de soi, 2010. 252 pages. 19 euros.
Voici un ouvrage à la pointe de la recherche menée actuellement entre la phénoménologie, la neurologie et la neuro-psychiatrie sur la question de la corporéité et du cerveau. Connaisseur aussi bien de la tradition philosophique européenne que des différents courants de la Philosophy of Mind anglo-saxonne, Bernard Andrieu livre avec ces pages son ouvrage le plus abouti en même temps que le plus synthétique de l’ensemble de ses travaux.

Rudolph Carnap, Construction et réduction. Textes inédits sur le physicalisme (1922-1955), éd. Bernard Andrieu et François Félix, 2011. 236 p. 19 euros.
Les textes inédits traduits et présentés dans ce volume constituent un témoignage exceptionnel quant à l'évolution de la pensée de Carnap, l'un des fondateurs de la philosophie analytique. Des premières ébauches d'une construction logique du monde à l'analyse logique des propositions du langage, ils nous font en effet assister aux différents moments d'un programme philosophique inscrit dans le débat du physicalisme et de l'unité de la science. La réductibilité des termes de la psychologie puis de la biologie aux termes de la physique implique-t-elle la dérivabilité de leurs lois aux siennes ? Le monde, en somme, est-il entièrement explicable par le langage, et si oui, lequel ?

Philippe Grosos, L’existence musicale. Essai d’anthropologie phénoménologique, 2008. 131 p. 22 euros.
Parler et donc chanter, marcher et donc danser, être au monde et donc, dans la construction, l'habiter : chaque fois la musique est présente et c'est à elle que revient de rendre possibles de telles manifestations. C'est dès lors en les interrogeant, dans leurs possibilités comme dans leurs enjeux, que nous commencerons à comprendre ce que signifie pour l'homme l'existence musicale.

Philippe Grosos, Questions de système. Etudes sur la métaphysique de la présence à soi, 2008, 190 p. 17 euros.
Qu'une philosophie se nomme système n'est ni neutre ni insignifiant. Plus qu'une simple forme ou configuration extérieure à la chose même, ce concept engage en effet, comme le révèle son histoire, une ontologie. C'est pourquoi présenter sa pensée en termes de système est un acte philosophiquement essentiel pour décrire ce qu'on entend méditer. Et c'est là ce que cet ouvrage, reprenant le sens de ces questions en diverses études, d'auteurs comme de phénomènes, entend préciser.

Philippe Grosos, L’ironie du réel à la lumière du Romantisme allemand, 2009, 168 pages. 17 euros.
L’ironie n’a pas bonne presse. Elle est railleuse et persifleuse. Elle se moque et passe souvent pour la médiocre vengeance d’un esprit dépité. Et c’est pourquoi nous ne la croyons ni sérieuse ni sérieusement possible d’un véritable intérêt philosophique. Or tout cela, qui n’est pas sans fondement, suppose toutefois qu’on ne la comprenne que comme fait de langage ou de comportement. Mais qu’en est-il alors de ce qu’ordinairement nous nommons "ironie du sort" ? N’est-ce pas, dans l’épreuve du dessaisissement auquel on se trouve confronté un grand et paradoxal sérieux, possiblement tragique, qui surgit ? Et quel rapport dès lors une telle ironie peut-elle avoir avec sa forme langagière ? Les Romantiques allemands, de Schlegel à Solger, en passant par Jean-Paul ou Tieck, ont, bien plus qu’on ne le pense ordinairement, rencontré ces questions. Et leur méditation à ce sujet apparaît riche d’enseignements.

François Félix, Schopenhauer ou les passions du sujet, 2008, 426 p. 25 euros.
Tout, dans cette philosophie, dénonce l’illusion d’une subjectivité souveraine, autonome, assurée d’elle-même. De la naissance de la conscience et du monde pour elle jusqu’au renoncement éthique où se dénouent les liens de la présence à soi et au réel, Schopenhauer fait voir au contraire un sujet provenu, adonné, transi, et qui doit à cette passibilité radicale de pouvoir se démettre de lui-même pour cette informulable altération que dit si incomplètement le mot de « néant ».

Henri Maldiney. Phénoménologie et sciences de l’homme, dir. François Félix et Philippe Grosos, 2010, 264 pages. 24 euros.
En se confrontant à la réalité des œuvres d’art, à celle de la psychiatrie comme des malades, en s’intéressant à l’apport de la linguistique, mais aussi de l’ethnologie ou de la biologie, et d’autres disciplines encore, Henri Maldiney (né en 1912) a su, d’une façon aussi radicale que singulière, ne cesser de méditer ce qu’exister signifie. Le colloque qui s’est tenu à l’Université de Lausanne, en 2009, a souhaité questionner cette radicalité et cette singularité. En effet en multipliant les renvois à d’autres savoirs que ceux issus de la seule tradition philosophique, cette œuvre n’a pas seulement voulu comprendre l’existant que nous sommes ; elle a également interrogé la phénoménologie susceptible d’y mener. « Vers quelle phénoménologie de l’art ? », demandait-il naguère dans une de ses études. C’est pourquoi les diverses analyses ici présentées questionnent chacune à leur façon sa conception de la phénoménologie au regard de l’apport des sciences humaines. Trois textes de Henri Maldiney augmentent l’ensemble de ces onze études.

Karl Popper, Question de méthode en psychologie de la pensée, trad. de l’allemand par François Félix, introduction de Bernard Andrieu et François Félix, 2011, 116 p. 17 euros.
Dans ce texte, traduit ici pour la première fois en français, Karl Popper (1902-1994) réfute la thèse dite du physicalisme radical, consistant à réduire la psychologie à la physiologie du cerveau et à ramener les sciences – et en particulier la biologie, nécessaire à la connaissance des processus cérébraux –, à la physique. Contre les tentatives réductionnistes, Popper affirme la spécificité irréductible du fait psychique, qui doit déterminer la méthodologie de son étude, en même temps que la spécificité de la biologie, laquelle échappe pour une large part aux résultats tout quantitatifs de la physique, qu’il serait ainsi illusoire d’élever au rang d’idéal général de la connaissance, même scientifique.

La réception croisée de Hegel en Allemagne et en France au XIXe siècle, dir. François Félix et Philippe Grosos, 2011, 168 pages. 24 euros.
Outre que la façon comme les raisons de traduire ainsi que le choix des œuvres traduites sont toujours décisives pour ce qui est la réception d'un auteur, l'introduction des œuvres de Hegel en France, des années 1850 à 1870, s'est trouvée contemporaine d'une difficulté majeure, liée cette fois-ci au développement de l'hégélianisme en Allemagne. C'est ce croisement, dont les enjeux sont institutionnels et politiques autant que philosophiques, qui fait l'objet de ce recueil d'études. Textes de François Félix, Thomas Fiegle, Franck Fischbach, Jean-Louis Georget, Elisabeth Grimmer, Philipe Grosos et Jean-Marie Lardic.

samedi 7 janvier 2012

En attendant le Salon du Livre russe les 28 et 29 janvier 2012 (Kremlin-Bicêtre)


Les éditions L’Âge d’Homme
vous invitent à leur prochaine rencontre
dans le cadre des « Journées du Livre russe » et
de l’ouverture officielle de l’« Année de la langue et de la littérature russes en France » au Kremlin-Bicêtre









! MERCI DE NOTER LA MODIFICATION !
Hommage à Vladimir Dimitrijevic
le samedi 28 janvier 2012
13h à 14h 15
avec
Marc ANDRONIKOF, Gérard CONIO, Lydwine HELLY, Georges NIVAT




et le Père Nicolas OZOLINE

ESPACE MAIGNE (salle Mikhail Boulgakov), 18 BIS RUE DU 14 JUILLET – 94270 LE KREMIN-BICETRE (M° KREMLIN-BICETRE)






Vladimir Dimitrijevic, fondateur et directeur de L’Age d’Homme jusqu’à sa mort accidentelle le 28 juin 2011, a créé la plus importante collection de « Classiques slaves ». La collection du même nom est lancée en 1967 avec le Petersbourg d’Andrei Biely, traduit par Jacques Catteau et Georges Nivat. Les « Classiques slaves » comptent maintenant plus de 400 titres. Elle a été successivement dirigée par Jacques Catteau, Vladimir Dimtrijevic et Georges Nivat, et désormais par Gérard Conio et Georges Nivat.
Les éditions L’Age d’Homme témoignent de l’existence littéraire de « l’autre Europe », des auteurs-montagnes aux auteurs-collines, selon les mots de V. Dimitrijevic, car la littérature d’un pays ne se résume pas à ses géants, pas plus qu’un paysage ne se réduit à ses sommets.
La « Slavica » pour les essais, « Archipel slave » et la « Sophia », fondée et dirigée par Constantin Andronikof ( †1997) contribuent à enrichir notre vision du monde.
Les éditions L’Age d’Homme ont fêté en 2011 les 45 ans de la maison. Andonia Dimitrijevic, la fille de Vladimir Dimitrijevic, a pris la direction de L’Age d’Homme.




En 2012, la maison d’édition est heureuse de participer à l’ouverture officielle de l’ « Année de la langue et de la littérature russes en France » au Kremlin-Bicêtre.

Stand des éditions L’Age d’Homme au Salon du Livre russe les samedi 28 et dimanche 29 janvier 2012 (Kremlin-Bicêtre).









pour plus de renseignements, lire la Lettre aux Amis de L’Age d’Homme
janvier-février 2012
n° 10
suivre le lien : http://www.lagedhomme.com/site/medias/Amis_Janvier.pdf










Novembre 2011 : Création de L’Association des Amis de Vladimir Dimitrijevic et de L’Age d’Homme dont le but est d’aider au rayonnement et développement de la maison d’édition dans l’esprit de son fondateur.
La cotisation annuelle est de 20 euros. Elle donne droit cette année au livre Notre Dimitri. Vladimir Dimitrijevic (1934-2011) et à une carte de membre (invitation aux événements, livres en avant-première, carte de réduction dans les librairies L’Age d’Homme…). Les inscriptions ont commencé le 26 novembre 2011.


Pour tout renseignement, consulter le blog :
Librairie L’Âge d’Homme
5 rue Férou - 75006 Paris
lydwine.helly@free.fr 06 75 87 17 02


A propos du roman de Joël DICKER, Les derniers jours de nos pères, Paris-Lausanne, Fallois/L'Age d'Homme, 2012.


Lire la lettre d'information :
http://www.lagedhomme.com/site/medias/Lettre_Dicker.pdf


dimanche 1 janvier 2012

En attendant les prochaines soirées de L'Age d'Homme... extraits de la Lettre aux Amis de L'Age d'Homme de janvier 2012

Lettre aux Amis de L’Age d’Homme
janvier-février 2012
n° 10

suivre le lien : http://www.lagedhomme.com/site/medias/Amis_Janvier.pdf


Aux amis de L’Age d’Homme

Tous nos vœux de bonne et belle année 2012 ! Merci à tous les amis de Vladimir Dimitrijevic et de L’Age d’Homme pour la réussite des 45 ans de la maison d’édition : le 26 novembre à Paris et le 9 décembre à Lausanne. Le public était nombreux et fervent, venu du Canada, d’Italie, de Serbie, de Belgique, de Russie, de Suisse, d’Angleterre et de toute la France. L’Age d’Homme entrait dans sa 46ème année. Dimitri avait raison : « On continue ! ».
L’année 2012 est importante : la maison d’édition change de diffuseur. C’est désormais Volumen qui est en charge de diffuser les livres de L’Age d’Homme dans les librairies françaises.
Le programme de la rentrée est riche et varié : essais, romans contemporain et classiques… Il reflète « l’ouverture sur le monde », devise de la maison d’édition. Le catalogue est le trésor et le socle de L’Age d’Homme, à mettre en valeur pour être plus fort.
Plus que jamais, L’Age d’Homme est une « intersection de passions communes ». Et nous comptons sur vous. Retrouvez les éditions L’Age d’Homme aux « Journées du livre russe » au Kremlin-Bicêtre les 28 et 29 janvier 2012 et les 17 et 18 février 2012 aux Journées du livre orthodoxe à la Mutualité Saint-Christophe (75005 Paris). Et lors des rendez-vous des mois de janvier et février.

Rendez-vous
Le mardi 24 janvier 2012, « Ivo Andric (Prix Noble 1961) à L’Age d’Homme », au Centre Culturel Serbe (123 rue St-Martin, 75004 Paris), à 19h 30. Programme : http://www.ccserbie.com/
Les 28 et 29 janvier 2012, dans le cadre des Journées du Livre russe au Kremin-Bicêtre : stand L’Age d’Homme au salon du Livre russe pendant les 2 jours ; le dimanche 29 janvier de 13h à 14h 30, « Hommage à Vladimir Dimtrijevic » avec Marc Andronikof, Gérard Conio, Lydwine Helly, Georges Nivat et le Père Nicolas Ozoline (Espace Maigné, 18 bis rue du 14 juillet 94270 Le Kremlin-Bicêtre).
Le 4 février 2012 (à partir de 19h, rue Férou), dans le cadre de « L’Orthodoxie à L’Age d’Homme », présentation de Théoclète Dionysiatis, Entre ciel et terre, avec le Père Philarète, directeur de la collection « La Lumière du Thabor ».
Le 14 février 2012, La Couronne de la montagne de Petar Petrovic Njegos à la Résidence de l’ambassadeur de Serbie à Paris, avec les traducteurs Vladimir Cejovic et Anne Renoue, et les lectures de Sarah Jalabert et Slobodan Marunovic.
Le 15 février 2012, « mercredi de la rue Férou » (18h-20h), présentation de la collection « Être et devenir » avec les directeurs Philippe Grosos et François Félix : 10 volumes parus.
Le 29 février 2012, « mercredi de la rue Férou » (18h-20h) consacré à Henry Le Bal. Parution du roman Naamah et de la pièce de théâtre Insularis.