mercredi 24 novembre 2010

En attendant le mercredi 1er décembre 2010

Les éditions L’Âge d’Homme
vous invitent au prochain
« mercredi de la rue Férou »
le 1er décembre 2010 (17h-21h)
à la librairie L’Âge d’Homme
(5 rue Férou – 75006 Paris)

Pierre Gripari (1925-1990)
Œuvre. Bibliographie.
Biographie. Lectures. Chansons.

Avec Damien Bricoteaux - Jacques Marlaud - Anne Martin-Conrad - Dr Merlin - Guy Moign - Alain Paucard - Nell Reymond
Programme de la soirée Gripari

17 h 30 Pierre Gripari Qui suis-je ? Anne Martin-Conrad

18h Lectures : Damien Bricoteaux

18h 20 Pierre Gripari Qui suis-je ? Jacques Marlaud

Pause

18h 45 Alain Paucard

19h 30 Lectures : Nell Reymond et Guy Moign

Pause

20h 15 Chansons : Dr Merlin

20h 30 Le mot de l’éditeur : Vladimir Dimitrijevic

Actualité Gripari (nouveautés et rééditions) :
Pierre Gripari, Rêveries d’un Martien en exil (coll. Le Révizor)
Anne Martin-Conrad et Jacques Marlaud, Pierre Gripari, Pardès (coll. Qui suis-je ?)
Alain Paucard, Gripari, mode d’emploi (coll. Le Bruit du Temps)

En présence de Vladimir Dimitrijevic, fondateur et directeur de L’Âge d’Homme


Pour tout renseignement, consulter le blog : http://librairieagedhomme5rferouparis.blogspot.com/
Librairie L’Âge d’Homme
5 rue Férou - 75006 Paris
(entre la rue de Vaugirard et la place Saint-Sulpice)
M° St-Sulpice
01 55 42 79 79
courriel : lagedhomme@orange.fr

vendredi 19 novembre 2010

En attendant le mercredi 24 novembre 2010

Les éditions L’Âge d’Homme
vous invitent au prochain
« mercredi de la rue Férou »
le 24 novembre 2010 (18h-20h)
à la librairie L’Âge d’Homme
(5 rue Férou – 75006 Paris)

Nous fêterons la revue
Politica Hermetica
(24 numéros parus depuis 1987),
et la parution du n° 24, 2010 :
La franc-maçonnerie et les Stuarts au XVIIIe siècle. Stratégies politiques, réseaux, entre mythes et réalités
http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-9700698-3-6&type=67&code_lg=lg_fr&num=211

Liste des numéros de Politica Hermetica :
L'ésotérisme à l'ère du soupçon. Les méfiances institutionnelles (2009)
Images et représentations du centre (2008)
La tentation du secret. Groupes et sociétés initiatiques entre ésotérisme et politique du XVIIIe au XXe siècle (2007)
L’ésotérisme au féminin (2006)
Melchisédech (2005)
Esotérisme et guérison (2004)
Astrologie et pouvoir (2003)
René Guénon, lectures et enjeux (2002)
Deus ex machina (2001)
Le souverain caché (2000)
Les langues secrètes (1999)
Les contrées secrètes (1998)
Pouvoir du symbole (1997)
L’Histoire cachée – entre histoire révélée et histoire critique (1996)
Esotérisme et socialisme (1995)
Prophétisme et politique (1994)
Les postérités de la théosophie, du théosophisme au New Age (1993)
Le complot (1992)
Secrets, initiations et sociétés modernes (1991)
Maçonnerie et antimaçonnisme, de l’énigme à la dénonciation (1990)
Gnostiques et mystiques autour de la Révolution française (1989)
Doctrines de la race et de la tradition (1988)
Métaphysique et politique, Guénon et Evola (1987)

Avec Jean-Pierre Brach, Étienne Kling, Jean-Pierre Laurant, Pierre Mollier, Jérôme Rousse-Lacordaire


Présentation. Débat. Dédicaces.

Pour tout renseignement, consulter le blog : http://librairieagedhomme5rferouparis.blogspot.com/
Librairie L’Âge d’Homme
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(entre la rue de Vaugirard et la place Saint-Sulpice) M° St-Sulpice

mardi 16 novembre 2010

PRIX INTERALLIE 2010




Jean-Michel OLIVIER vient de recevoir
le Prix Interallié 2010 pour son roman L'Amour nègre (co-éd. Fallois/L'Âge d'Homme).
Bravissimo !

lundi 15 novembre 2010

En attendant le mercredi 24 novembre 2010

Les éditions L’Âge d’Homme
vous invitent au prochain
« mercredi de la rue Férou »
le 24 novembre 2010 (18h-20h)
à la librairie L’Âge d’Homme
(5 rue Férou – 75006 Paris)

Nous fêterons la revue
Politica Hermetica
(24 numéros parus depuis 1987),
et la parution du n° 24, 2010 :
La franc-maçonnerie et les Stuarts au XVIIIe siècle. Stratégies politiques, réseaux, entre mythes et réalités
http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-9700698-3-6&type=67&code_lg=lg_fr&num=211

les titres des 23 numéros de Politica Hermetica :
L'ésotérisme à l'ère du soupçon. Les méfiances institutionnelles (2009) ; Images et représentations du centre (2008) ; La tentation du secret. Groupes et sociétés initiatiques entre ésotérisme et politique du XVIIIe au XXe siècle (2007) ; L’ésotérisme au féminin (2006) ; Melchisédech (2005) ; Esotérisme et guérison (2004) ; Astrologie et pouvoir (2003) ; René Guénon, lectures et enjeux (2002) ; Deus ex machina (2001) ; Le souverain caché (2000) ; Les langues secrètes (1999) ; Les contrées secrètes (1998) ; Pouvoir du symbole (1997) ; L’Histoire cachée – entre histoire révélée et histoire critique (1996) ; Esotérisme et socialisme (1995) ; Prophétisme et politique (1994) ; Les postérités de la théosophie, du théosophisme au New Age (1993) ; Le complot (1992) ; Secrets, initiations et sociétés modernes (1991) ; Maçonnerie et antimaçonnisme, de l’énigme à la dénonciation (1990) ; Gnostiques et mystiques autour de la Révolution française (1989) ; Doctrines de la race et de la tradition (1988) ; Métaphysique et politique, Guénon et Evola (1987).

Avec Jean-Pierre Brach, Étienne Kling, Jean-Pierre Laurant, Pierre Mollier, Jérôme Rousse-Lacordiare


Présentation. Débat. Dédicaces.

Pour tout renseignement, consulter le blog : http://librairieagedhomme5rferouparis.blogspot.com/
Librairie L’Âge d’Homme
5 rue Férou - 75006 Paris 01 55 42 79 79 - courriel : lagedhomme@orange.fr
(entre la rue de Vaugirard et la place Saint-Sulpice) M° St-Sulpice

jeudi 11 novembre 2010

Eugenio CORTI à l'honneur : colloque international à Monza (15 novembre 2010)

"Cantare l'universale nel particolare". L'epica del quotidiano nell' opera de Eugenio Corti". Conferenza internazionale, lunedi 15 novembre 2010, Monza, Villa Reale (14h 30-19h).

Parmi les intervenants :

15h 15, Vladimir Dimitrijevic, edditore francese di Eugenio Corti, "L'avventura editoriale di Eugenio Corti in Francia"
16h, François Livi, Université de la Sorbonne à Paris, "Eugenio Corti et la tradizione europea del romanzo storico dell'Ottocento e Novecento"

Programme :

Eugenio CORTI est sur Facebook.

jeudi 4 novembre 2010

En attendant le mercredi 10 novembre 2010




Lire la lecture enthousiaste d'Histoire du Christ par Jean-François Rod (président de la Procure) sur le blog de la Procure 30/10 : http://www.blog-laprocure.com/chroniques-de-nos-libraires/giovanni-papini-histoire-du-christ/comment-page-1/#comment-509


et le 5/11 sur You Tube


KTO "L’esprit des lettres" 2’ 54


Histoire du Christ, coup de cœur de Jean-François Rod 5/11http://www.youtube.com/watch?v=q3KumXxSn0I&feature=player_embedded#






En avant-première de la soirée du 10/11/2010 ("Mercredi de la rue Férou"), un extrait de Histoire du Christ de Giovanni Papini, le chapitre I :



I

"Depuis cinq cents ans, ceux qui se proclament « esprits libres » parce qu’ils ont déserté le Combat pour les Prisons, se donnent un mal fou pour assassiner une deuxième fois Jésus. Pour le tuer dans le cœur des hommes.
Dès qu’on eut l’impression que la seconde agonie du Christ en était aux avant-derniers râles, les nécrophores s’avancèrent. Des buffles présomptueux qui avaient pris les bibliothèques pour étables ; des cerveaux aérostatiques qui croyaient toucher le sommet du ciel en montant dans le ballon captif de la philosophie ; des professeurs mis en rut par de funestes cuites de philologie et de métaphysique prirent les armes comme autant de croisés – l’Homme le veut ! – contre la Croix. Certains volières de balivernes montrèrent, clair comme le jour, avec une imagination qui ferait rougir de honte la célèbre Radcliffe, que l’histoire des Évangiles était une légende par laquelle on pouvait tout au plus reconstituer la vie naturelle de Jésus, qui fut pour un tiers prophète, pour un tiers nécromant et pour le dernier tiers agitateur ; et il ne fit point de miracles, à l’exception de la guérison hypnotique de quelques possédés, et il ne mourut pas sur la croix mais se réveilla dans le froid du tombeau et réapparut avec des airs mystérieux pour faire accroire qu’il était ressuscité. D’autres démontraient, comme deux et deux font quatre, que Jésus est un mythe créé aux temps d’Auguste et de Tibère et que tous les Évangiles ne sont en définitive qu’une marqueterie maladroite de textes prophétiques. D’autres représentèrent Jésus comme un aventurier éclectique, qui avait été à l’école des Grecs, des Bouddhistes et des Esséniens et qui avait pétri tant bien que mal ses plagiats per faire accroire qu’il était le Messie d’Israël. D’autres firent de lui un humanitaire maniaque, précurseur de Rousseau et de la divine Démocratie : un homme excellent, pour son époque, mais que l’on confierait de nos jours aux soins d’un aliéniste. D’autres, enfin, pour en finir d’une bonne fois pour toutes, reprirent l’idée du mythe et, à force d’élucubrations et de comparaisons en conclurent que Jésus n’était jamais né nulle part au monde.
Mais qui aurait pris la place du grand Banni ? De jour en jour la fosse se creusait davantage ; pourtant ils ne réussissaient pas à l’y enterrer tout entier.
Et voici qu’une équipe de lampistes et d’équerreurs de l’esprit commence à fabriquer des religions pour la consommation des incroyants. Pendant tout le dix-neuvième siècle ils les débitèrent par couples et demi-douzaines à la fois. La religion de la vérité, de l’esprit, du prolétariat, du héros, de l’humanité, de la patrie, de l’empire, de la raison, de le beauté, de la nature, de la solidarité, de la puissance, de l’acte, de la paix, de la douleur, de la pitié, du moi, de l’avenir et ainsi de suite. Certaines n’étaient que des replâtrages de Christianisme sans Dieu ; la plupart étaient des politiques ou des philosophies qui cherchaient à se transformer en mystiques. Mais les fidèles étaient peu nombreux et l’ardeur bien languissante. Ces abstractions glacées, quoiqu’elles fussent parfois soutenues par des intérêts sociaux ou des passions littéraires, ne comblaient pas les cœurs d’où l’on avait voulu extirper Jésus.
On essaya alors des facsimilés de religions qui possèdent, mieux que les premières, ce que les hommes cherchent dans la religion. Les francs-maçons, les spiritistes, les théosophes, les occultistes, les scientistes crurent qu’ils avaient trouvé le succédané infaillible du Christianisme. Mais ces ragoûts de superstitions moisies et de cabalistique avariée, de singeries symbolistes et d’humanitarisme vinaigré, ces rapiéçages malbâtis de bouddhisme d’exportation et de Christianisme trahi, ne contentèrent que quelques milliers de femmes désœuvrées, de bipedes asellos, de condensateurs de vide et c’est tout.
Entre-temps, entre un presbytère allemand et une chaire suisse, était en train de se préparer le dernier Antéchrist. Jésus, dit-il en descendant des Alpes vers le soleil, a mortifié les hommes ; le péché est beau, la violence est belle, tout ce qui dit oui à la Vie est beau. Et Zarathoustra, après avoir jeté dans la Méditerranée les classiques grecs de Leipzig et les œuvres de Machiavel, commença à sauter comme un cabri au pied de la statue de Dionysos, avec cette légèreté que peut avoir un Allemand né d’un pasteur luthérien et tout juste descendu d’une chaire helvétique. Mais quoique ses chants fussent doux à écouter, il ne réussit jamais à expliquer ce qu’était cette vie adorable à laquelle il faudrait sacrifier cette partie si vivante de l’homme qu’est le besoin de vaincre en soi la bête, ni ne sut dire de quelle manière le vrai Christ des Évangiles s’oppose à la vie, lui qui veut la rendre plus heureuse, lui qui la garantit éternelle. Et le pauvre Antéchrist paralytique, quand il fut proche de la folie, signa sa dernière lettre : le Crucifié".