A 18 heures, le comédien, metteur en scène et professeur d’art dramatique, Jean-Laurent Cochet, commençait ses « Bavardages autour de Georges Haldas » avec ferveur et émotion. Le rez-de-chaussée de la librairie était comble (un peu plus d’une cinquantaine de personnes, assises pour la plupart…). Des lecteurs d’Haldas étaient là, d’autres qui étaient venus en entendre parler de cet écrivain si indispensable à ceux qui le lisent. Des élèves du Cours Cochet venaient écouter leur maître parler du « merveilleux Georges Haldas ».
Le photographe Louis Monier était présent et actif. On attend les photos.
Haldas est l’auteur de plus de 80 livres (chroniques, carnets, essais, poésie). Quel titre conseiller pour commencer à entrer dans le monde d’Haldas ? Jean-Laurent Cochet conseille : « Le murmure de la source » ; « Mémoire et résurrection » ; « L’Orient intérieur » ; « Le livre des trois déserts »…
Je dirais : « Boulevard des Philosophes » ; « Ulysse et la lumière grecque », préfacé par Cochet ; « Mémoire et résurrection » ; « Pollen du temps » ; « La légende des repas » ; « Le vin de l’absolu »…
Quel plaisir de conseiller des livres qui nourrissent et qui font du bien. George Haldas n'était pas là, car il n'y voit presque plus, mais il sait à quel point nous pensions bien à lui ce soir-là.
Le photographe Louis Monier était présent et actif. On attend les photos.
Haldas est l’auteur de plus de 80 livres (chroniques, carnets, essais, poésie). Quel titre conseiller pour commencer à entrer dans le monde d’Haldas ? Jean-Laurent Cochet conseille : « Le murmure de la source » ; « Mémoire et résurrection » ; « L’Orient intérieur » ; « Le livre des trois déserts »…
Je dirais : « Boulevard des Philosophes » ; « Ulysse et la lumière grecque », préfacé par Cochet ; « Mémoire et résurrection » ; « Pollen du temps » ; « La légende des repas » ; « Le vin de l’absolu »…
Quel plaisir de conseiller des livres qui nourrissent et qui font du bien. George Haldas n'était pas là, car il n'y voit presque plus, mais il sait à quel point nous pensions bien à lui ce soir-là.
Jean-Laurent Cochet a lu pour terminer la soirée un poème d’Haldas : « La Maison du soir ». Pour les absents et ceux qui ont envie de le lire après l’avoir entendu, le voici :
« A pas lents nous irons
vers la maison du soir
où brillent les olives
où les poissons eux-mêmes
après leur mort revivent
où l’huile a la douceur
et l’éclat de l’enfance.
On reverra ceux-là
qu’on avait tant aimés
partager le repas.
La nappe sera blanche.
Le pain coupé
par des mains fraternelles.
Le vin par toi versé.
On entendra dans l’ombre
les cigales se taire
un oiseau bleu voler.
Et le sel de la nuit
versera sur nos plaies
un peu d’éternité ». (Georges Haldas, Les Poètes malades de la peste, Poche suisse, p. 14-15).
Rendez-vous pour le 5ème « mercredi de la rue Férou », le 27 mai 2009, consacré à la prestigieuse collection des « Classiques slaves », joyau de la maison l’Age d’Homme, avec les directeurs de la collection : Gérard Conio, Vladimir Dimitrijevic et Georges Nivat.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire