Nous étions très nombreux en ce jeudi 26 août 2010 pour rendre hommage à notre ami le général Gallois et lui témoigner notre respect et notre gratitude.
Le général Gallois est mort dans sa centième année – il avait eu 99 ans le 29 juin dernier – ce soir, il nous rassemble, comme il l’a fait tant de fois dans le passé, dans la librairie parisienne de L’Âge d’Homme. Le général est toujours venu à notre invitation : pour fêter la sortie d’un de ses nouveaux ouvrages, présenter un livre dont il avait fait la préface, ou soutenir depuis prés de 20 ans ses amis serbes.
Pour nous, le général (« notre général », corrigeait Jean Ferré), mêlait l’homme d’action et de réflexion. On connaît du général Gallois son passé militaire d’aviateur, son travail à l’OTAN, son rôle d’initiateur de la force de dissuasion nucléaire française ; dans ses livres, dans ses conférences, ici ou au micro de RC, il s’est révélé un remarquable analyste de l’histoire contemporaine.
Le général Gallois était un prodigieux pédagogue, capable d’intéresser les plus ignorants et les plus savants à la géopolitique. Le général Gallois avait cette générosité d’aimer faire comprendre, éclairer, synthétiser les sujets touchant à la situation de la France dans le monde.
Il va nous manquer : son travail, son courage, sa ténacité, sa malice aussi. Mais il faut dire, et vous le savez bien, le général Gallois a travaillé jusqu’au bout : lui qui était si écœuré par la situation de notre pays, il n’a jamais baissé les bras. On dit : le général Gallois était désespéré, il était sombre : peut-être, mais il s’est toujours battu. Jusqu’à son dernier souffle.
Le général Gallois est mort dans sa centième année – il avait eu 99 ans le 29 juin dernier – ce soir, il nous rassemble, comme il l’a fait tant de fois dans le passé, dans la librairie parisienne de L’Âge d’Homme. Le général est toujours venu à notre invitation : pour fêter la sortie d’un de ses nouveaux ouvrages, présenter un livre dont il avait fait la préface, ou soutenir depuis prés de 20 ans ses amis serbes.
Pour nous, le général (« notre général », corrigeait Jean Ferré), mêlait l’homme d’action et de réflexion. On connaît du général Gallois son passé militaire d’aviateur, son travail à l’OTAN, son rôle d’initiateur de la force de dissuasion nucléaire française ; dans ses livres, dans ses conférences, ici ou au micro de RC, il s’est révélé un remarquable analyste de l’histoire contemporaine.
Le général Gallois était un prodigieux pédagogue, capable d’intéresser les plus ignorants et les plus savants à la géopolitique. Le général Gallois avait cette générosité d’aimer faire comprendre, éclairer, synthétiser les sujets touchant à la situation de la France dans le monde.
Il va nous manquer : son travail, son courage, sa ténacité, sa malice aussi. Mais il faut dire, et vous le savez bien, le général Gallois a travaillé jusqu’au bout : lui qui était si écœuré par la situation de notre pays, il n’a jamais baissé les bras. On dit : le général Gallois était désespéré, il était sombre : peut-être, mais il s’est toujours battu. Jusqu’à son dernier souffle.
Vous avez à votre disposition la liste des livres du général Gallois à L’Âge d’Homme : 22 titres présentés dans la librairie. Et la 1ère biographie qui lui a été consacrée parue l’an dernier, été 2009 : Pierre Marie Gallois. Géopolitique, Histoire, Stratégie par Christian Malis.
Des amis du général Gallois vont évoquer diverses facettes du Français qu’il a été :
L'écrivain Pierre Marie Gallois évoqué par Kosta Christitch
Le militaire évoqué par le Colonel Patrick Barriot
Le combattant de la France libre évoqué par Me Jacques Vergès
L'artiste évoqué par Alain Paucard
Le collaborateur de la revue Géopolitique évoqué par Marie-France Garaud
Le militaire évoqué par le Colonel Jacques Hogard
Et l'auteur et ami évoqué par Vladimir Dimitrijevic
« La sentinelle vous salue, mon général ! »
L’Âge d’Homme a publié 22 livres du général Gallois, sans compter les nombreuses préfaces que le général a données à des ouvrages de géopolitique du catalogue. Sans oublier les conférences, les présentations de livres, les séances de dédicace, tous ces moments que nous avons eu le privilège de vivre avec lui pendant toutes ces années.
Mais les relations de respectueuse amitié que nous avions pour le général Gallois sont d’abord, pour la maison d’édition et pour l’éditeur que je suis, une ouverture sur la France.
Le général Gallois était un grand serviteur de l’Etat. Un de ceux qui depuis des siècles font la nation. Tout le travail du général a toujours été orienté par l’indépendance et la défense de la France. Et c’est cet homme qui est venu au secours de la Serbie. Il faisait partie de la nation française. C’était un grand Français, tel que je le conçois.
Et le message de Dobritsa Cosic (ex-président de la Yougoslavie, écrivain) :
Dobritsa Cosic exprime sa profonde tristesse en apprenant la nouvelle du décès de son camarade de combat pendant la 2ème Guerre mondiale.
Sa vision du monde, de l’histoire, sa prémonition éclairée par l’intelligence, son courage, sa loyauté de Français pour la Serbie font du général Gallois une figure lumineuse de ces dernières décennies troublées.
Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille : enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Merci à ses fils Philippe et Richard Gallois de nous avoir fait l'honneur de venir à la librairie ce jeudi 26.
Quelques dates
1943-1945 : pilote de bombardier dans la Royal Air Force
1953-1957 chargé des plans stratégiques à l’OTAN
1953-1954 chargé des questions aéronautiques au cabinet du ministre de la Défense, René Pleven
1957 Général de brigade (retraite militaire)
1958-1986 directeur commercial chez Dassault
Des amis du général Gallois vont évoquer diverses facettes du Français qu’il a été :
L'écrivain Pierre Marie Gallois évoqué par Kosta Christitch
Le militaire évoqué par le Colonel Patrick Barriot
Le combattant de la France libre évoqué par Me Jacques Vergès
L'artiste évoqué par Alain Paucard
Le collaborateur de la revue Géopolitique évoqué par Marie-France Garaud
Le militaire évoqué par le Colonel Jacques Hogard
Et l'auteur et ami évoqué par Vladimir Dimitrijevic
« La sentinelle vous salue, mon général ! »
L’Âge d’Homme a publié 22 livres du général Gallois, sans compter les nombreuses préfaces que le général a données à des ouvrages de géopolitique du catalogue. Sans oublier les conférences, les présentations de livres, les séances de dédicace, tous ces moments que nous avons eu le privilège de vivre avec lui pendant toutes ces années.
Mais les relations de respectueuse amitié que nous avions pour le général Gallois sont d’abord, pour la maison d’édition et pour l’éditeur que je suis, une ouverture sur la France.
Le général Gallois était un grand serviteur de l’Etat. Un de ceux qui depuis des siècles font la nation. Tout le travail du général a toujours été orienté par l’indépendance et la défense de la France. Et c’est cet homme qui est venu au secours de la Serbie. Il faisait partie de la nation française. C’était un grand Français, tel que je le conçois.
Et le message de Dobritsa Cosic (ex-président de la Yougoslavie, écrivain) :
Dobritsa Cosic exprime sa profonde tristesse en apprenant la nouvelle du décès de son camarade de combat pendant la 2ème Guerre mondiale.
Sa vision du monde, de l’histoire, sa prémonition éclairée par l’intelligence, son courage, sa loyauté de Français pour la Serbie font du général Gallois une figure lumineuse de ces dernières décennies troublées.
Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille : enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Merci à ses fils Philippe et Richard Gallois de nous avoir fait l'honneur de venir à la librairie ce jeudi 26.
Quelques dates
1943-1945 : pilote de bombardier dans la Royal Air Force
1953-1957 chargé des plans stratégiques à l’OTAN
1953-1954 chargé des questions aéronautiques au cabinet du ministre de la Défense, René Pleven
1957 Général de brigade (retraite militaire)
1958-1986 directeur commercial chez Dassault
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